En tout état de cause, que l’intoxication soit brutale et aiguë ou plus insidieuse et chronique, dans chaque cas, « c’est la dose qui fait le poison ». Ainsi, quelques grammes d'if peuvent tuer un cheval alors que pour d'autres poisons, les symptômes se manifestent après une consommation prolongée.
En France, une dizaine d’espèces prédominent : prêles, fougères, colchique, if, millepertuis, cytise, robinier et renoncule, mais de nombreuses autres plantes peuvent se révéler toxiques. Les intoxications les plus fréquentes sont liées à l’ingestion de robinier, d’if ou de laurier rose.
A l’état sauvage, le cheval ne consomme pas de plantes toxiques à l’état frais sauf en cas de disette. On observe donc parfois des intoxications en cours d’été (d’autant plus en cas de sécheresse… ) ou à l’automne quand les ressources alimentaires des prairies diminuent. Le sud de la France semble ainsi plus à risque que le nord en raison de facteurs climatiques et de la présence de quelques plantes à risques pour leséquidés (datura, séneçon , porcelle enracinée, laurier cerise et laurier rose).
Attention: cette liste de plantes toxiques n’est pas exhaustive!