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Cheval.Poney.Club.Galop
29 novembre 2014

La nourriture du cheval(grains céréales et eaux):)

Le cheval est un herbivore, très sensible à l’équilibre de son alimentation et aux changements que l’on y opère.


Respecter la digestion de mon cheval, c’est lui distribuer des repas réguliers, à des horaires fixes, au minimum trois fois par jour.

 

Le changement d’alimentation doit être progressif : il faut respecter des périodes de transition. En effet, une partie de la digestion est réalisée dans le gros intestin par des microorganismes -on parle de flore intestinale- qui se nourrissent des aliments mais les rendent également digestibles par le cheval par des processus de fermentation. Cette flore intestinale est donc adaptée à l’alimentation du cheval.


Lors de changement de régime alimentaire, il faut permettre la mise en place d’une flore adaptée. C’est pour cela qu’un nouvel aliment doit être introduit progressivement dans l’alimentation de votre cheval. Cette transition alimentaire se réalise en quelques jours pour les aliments concentrés et peut durer jusqu’à 2-3 semaines pour des changements importants de fourrages. Les risques d’une transition alimentaire mal conduite ou trop brutale sont l’apparition de diarrhées ou de coliques.

 L’alimentation doit donc être adaptée aux besoins et respecter le plus possible le comportement alimentaire naturel du cheval.

L’avoine,sa richesse en cellulose expose moins votre cheval à la suralimentation et à l’indigestion céréalière. L’utilisation de l’avoine n’est pas recommandée en quantité très importante.

 Le blé peut être utilisé sans risque dans l’alimentation des chevaux. 

Le son de blé est quant à lui inclus dans la ration pour ses qualités nutritives et laxatives. Il nécessite d’être humecté; cela lui conférera une meilleure appétence et évitera qu’il gonfle dans l’estomac de votre cheval.

 Le maïs. Il est nécessaire de compenser sa faible teneur en cellulose comme celle en matières protéiques et minéraux par un complément adapté. Il convient d’être particulièrement vigilant sur le séchage et la conservation du maïs.

 L’orge. La dureté de son grain rend souhaitable de l’aplatir ou de le concasser afin d’augmenter son efficacité nutritive. Au besoin, l’orge peut être trempée, voire germée.

 Le triticale. Il peut être utilisé à condition de respecter les règles énoncées pour l’orge.

La distribution des céréales doit se faire de façon fractionnée pour éviter un trop fort désordre dans le gros intestin. Le mélange de ces différentes céréales dans la ration journalière permet d’équilibrer l’apport des éléments nutritifs.

Quantités maximales de céréales pouvant être apportées par repas ( à +/- 50 g)
Aliment Pourcentage d'amidon Quantité maximale à apporter par repas
Avoine 36% ≈ 2,750 kg
Blé tendre 60,5% ≈ 1,650 kg
Son de blé 19,8% ~ 0,500 kg/ jour
Maïs 64,1% ≈ 1,550 kg
Orge 52,2% ≈ 1,900 kg
Triticale 59,9% ≈ 1,650 kg

 

 

L’hydratation des cellules, condition de leur survie, est apportée essentiellement par l’eau. Son pourcentage pour la physiologie d’un organisme est important et a des conséquences sur ses échanges physico-chimiques.

Les pertes naturelles en eau (sudation, émission d’urine), augmentent en fonction des activités du cheval, de leur intensité et de son environnement (climat). Elles doivent être compensées pour maintenir un bon équilibre physiologique. Apportée aussi par les aliments, la plus grande fraction l’est par la boisson.

 

« Toutes les eaux ne sont pas bonnes à boire »

Toutes les eaux n’ont pas les mêmes valeurs (organoleptique, bactériologique, chimique) en fonction de leur provenance. 
Vous pourrez les distribuer en connaissance de cause.

  • L’eau de pluie récupérée des toitures est dépourvue d’éléments minéraux. Collectée proprement, filtrée le cas échéant, elle peut être utilisée. 

  • L’eau de mer, n’est pas appréciée par les équidés. Elle est trop salée et peut provoquer des diarrhées.

  • L’eau du réseau d’adduction est contrôlée et gérée pour une consommation humaine, elle est donc sûre pour l’abreuvement des chevaux.

  • L’eau de source ou de puit doit être préalablement analysée afin de connaître avec certitude ses normes de qualités. Souvent trop froide il faut la laisser se tiédir à température ambiante avant de la distribuer.

  • L’eau des rus, des rivières peut être consommée si l’environnement est surveillé et si en amont il n’y a pas de source de pollution. 

  • L’eau des mares, des étangs est stagnante et donc polluée par des végétaux, des matières organiques, des parasites … cette eau est potentiellement dangereuse et peut occasionner des pathologies spécifiques et des coliques.

 

Pour boire, un cheval « pompe » l’eau. Il faut donc que ses lèvres et sa cavité buccale soient intègres.

Les besoins sont variables en fonction de :

  • l’âge, la taille
  • l’état physiologique (lactation)
  • le travail
  • la nature et la quantité des aliments
  • la température extérieure, le climat

 Volume absorbé

Pour couvrir les besoins d’entretien et besoins de production, il faut compter de 20 à 70 litres par  jour par animal. Pour une jument en lactation, compter 15 à 30 litres de plus par jour.


Bien sûr le type d’aliments joue un rôle dans le besoin en eau. Un cheval « au sec » (granulés, foin …) aura besoin de boire davantage qu’un cheval à l’herbe, ou bien qui reçoit des barbotages ou des mashes.

Température de l’eau

 Une eau à 10 degrés est préconisée.

  Type de distribution

 L’abreuvement manuel a pour avantage de permettre de contrôler la consommation.

L’abreuvement automatique a pour avantage d’offrir l’eau à volonté et d’éviter ainsi la déshydratation et de prévenir les coliques. Attention, restez vigilant : il faut nettoyer chaque jour ces abreuvoirs. Certains sont même équipés de protections contre le gel.

 Fréquence d’absorption

 Suffisamment, fréquemment, régulièrement. 

L’eau est nécessaire à un bon déroulement de la digestion, elle apaise la soif, mais ne doit être donnée qu’après séchage d’un cheval en sueur et retour au calme. 

Accidents d’abreuvement

 > Les coliques sont les accidents les plus fréquents, liés à l’abreuvement. En fonction de leur intensité et de leur cause, certaines coliques peuvent être mortelles. Le plus souvent elles sont dues à une ingestion rapide d’eau fraîche après un travail, provoquant une congestion de l’estomac. Pour éviter ces « coliques d’eau » il faut proposer de l’eau tiédie et surtout gérer et contrôler la quantité absorbée.

> Des maladies parasitaires, contractées par l’absorption d’eau, auront pour premiers symptômes de la fièvre et des diarrhées

> Les intoxications par des éléments présents dans l’eau ou les récipients sont possibles. Attention aux installations anciennes de distribution faisant appel aux tuyaux en plomb, il y a risque de saturnisme.

Dans tous les cas, il faut appeler le vétérinaire.

Un cheval trop fatigué peut ne pas avoir envie de boire. 

 

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